Inscrivez-vous à notre lettre d’information
Bien campée sur ses jambes dans sa robe bleu turquoise
Insistant pour chanter si on lui cherche noise
Ressassant à l'envie le goût du Nutella
Karaoké tant pis et tant mieux, la voilà !
Intense et concentrée, Birkine nous surprend
Naïve elle paraît, mais sachez que pourtant
Elle mène au bilboquet ses comparses et les gens
C'est l'amour des paillettes et la joie des claquettes.
Elle arrive, petits pas, pas de voix... Où va-t-elle ?
La voilà qui s'arrête, qui s'assied, qui s'apprête,
Elle chausse ses lunettes et décèle nos facettes.
Saluant à l'envi, authentique et honnête,
Tranquillement Céleste nous emporte sur ses ailes,
Eclaboussant son rire, qui libère et qui fête.
Bel ou bête, on n'sait pas. C'est un drôle d'oiseau
Échevelé de blanc qui frôle votre peau
L'humeur mystérieuse, lunetté sous son cuir
Un curé improbable, un zombie sans férir
Grognard à très grands gestes sachant être, simplement
Accrochant la lumière, Béluga, en avant !
Zélée sur ses talons, fusée aux longues jambes
Obsessionnellement, mi-abrupte et mi-tendre
Savante Zoscha s'évente et s'invente en ses mots
Hargarde, fière et puissante, dans sa blouse indigo
Arguant gestes, cris, postures, carrément hauts et oh !
Ben voilà, il dira qu'il en a bien le droit
Ourlant imperméable et robes de gala
Le vainqueur de duels, qui sait tôt dégainer
La guimbarde, la poubelle, la guitare, les baisers
Obnubilé parfois, pliable, le nez en l'air
Plus Bollop est courtois plus sa jambe est légère
Habile maître à jouer, déshabillant les âmes,
Urticant et usant nos habitudes fades
Grand clown réservé, il construit et devient
Un poète qui écrit par nos corps et nos mains
Exprimant avec nous, ses rêves et ses fables
S'ouvrant en nous ouvrant, et nous rendant capables.
Même s'il est gigantesque, son âme douce et sensible,
Aime la porcelaine, que c’en est indicible.
Résolu à ranger ou sinon il s'irrite,
C'est un grand cœur costaud, fort à bras de mérite.
Et sa voix de ténor pourrait vous étonner.
Laissez Marcel Flèche passer, c'est pressé !
Madame mousseline lève le petit doigt,
Ouvre sa grande valise, et vous restez sans voix.
Usant de mille mimiques, elle déballe son bestiaire,
Suave elle vous surprend, vous emmène et vous perd
Sous le bois de vos rêves qui poussent entre les siens,
Elle regarde vos cœurs battre dedans ses mains.
Loufoque majestueuse, nimbée de voiles roses,
Indiscutablement, elle pose et en impose.
Nymphe aux rondeurs poudrées, offusquée et gourmande
Elle déclenche le rire, et on en redemande. .
Rosalie, chevelue, magicienne épatante
Ose une collection de jeunes femmes affolantes
Soulevant le couvercle de sa ménagerie
Avec des fulgurances, elle déballe ses outils
La peur est en vos yeux, en vos coeurs et sa boîte
Intensément vous prend, ses regards vous attrapent
Et vous serez sciés, retournés, ébahis, pétrifiés, ahuris des tours de Rosalie.
Linge de corps et poèmes, voilà ce que Louste aime.
Oscillant lentement sa valise, elle promène
Un chargement de rêves, et tragiques et légers,
Son accent, ses vieux mots, sa collection osée.
Tout est à déclamer, à dérouler pour vous !
Et pudeur et désirs sont sans dessus dessous.
Comme un pantin de fil de fer dégingandé,
Oscillant sur ses jambes, son bonnet haut perché,
Coccyx recommence, et répète à l'envie
Ces petites rengaines de fakir ahuri.
Yeux mobiles, il s'approche et vous donne un câlin
Xylophone à bretelles muni de grandes mains